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Posté le 30/03/2023

Anne (Van Moer) Verstraeten, cherchez la femme

Le cliché veut que derrière chaque homme qui réussit se cache une femme forte. Mais les clichés ne s'appliquent pas à Van Moer Logistics. Juister dirait que derrière une entreprise prospère se cachent deux fortes personnalités. Jo et Anne forment donc un tandem unique dans la vie entrepreneuriale, c'est certain. Jo est le visage de l'entreprise, mais sans Anne, il n'y aurait pas de Van Moer Logistics tel que nous le connaissons aujourd'hui.....

Nous avons donc réuni toute la famille Van Moer (Jo, Anne, Jens et Brent) pour une histoire unique qui se lit comme un roman (avec des hauts et des bas, comme le veut le cliché). Anne Van Moer, Cherchez la femme.

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Van moer 080
Van moer 080

Pour aller droit au but, comment avez-vous fait connaissance ?

Jo : dans le grenier à foin ! (Rire général)
Anne : (tourne les yeux une fois) Non, non, ... dans le mouvement de jeunesse, le KLJ. Nous devions avoir 16 ans lorsque nous nous sommes rencontrés.

Est-ce que ça a été tout de suite le coup de foudre ?

Jo : Pour moi, oui, mais pas vraiment pour Anne, j'ai dû faire un effort.
Anne : C'est vrai, j'ai un peu joué avec ses pieds (rires).
Jo : J'ai vu Anne pour la première fois et je me suis dit : " Il faut que je l'aie celle-là !
Anne :
Nous sortions toujours avec le même groupe d'amis. De là sont nés plusieurs couples.
Jo :
Nous étions avec tous les "Van Moerkes" du KLJ. Les 3 cousins ont commencé quelque chose avec 3 sœurs.
Anne : Dès l'âge de 16 ans, nous étions ensemble.
Jo :
Cela se faisait parfois. Ils me "sjotte" parfois à l'extérieur (tout le monde rit). Finalement, on m'a permis de rester...

Anne, Qu'est-ce qui vous a attirée chez Jo ?

Anne : Son dynamisme, sa spontanéité et son honnêteté. Il était aussi très sociable. Et il avait aussi les cheveux longs à l'époque.
Jo : Oui, je suis contente que tu n'aies pas commencé par ... sa coiffure (tout le monde rit).

Jo, qu'est-ce qui vous a attiré chez Anne ?

Jo : Anne était bien sûr une belle fille, mais j'ai aussi été attiré par sa persévérance. Déjà à l'époque, c'était une battante. Dès l'âge de 14 ans, Anne travaillait dans une boulangerie tous les mercredis, samedis et dimanches. Elle était toujours en train de travailler, toujours très motivée dans tout ce qu'elle faisait. Au KLJ, des fêtes sportives étaient organisées et lors des compétitions de course à pied, Anne devait toujours gagner, car elle ne supportait pas de perdre.
Anne : Cette éthique du travail était ancrée en nous deux. Jo travaillait dans l'entreprise de ses parents.
Jo :
À la maison, je ne connaissais rien d'autre que le travail, les congés n'existaient pas. Quand nous sortions, mon père nous laissait relativement libres, mais il était à notre chevet le matin. Nous n'osions pas nous disputer avec lui.

Anne : En effet, nous n'avons jamais vu autre chose que le "travail". L'avant, c'était comme ça, n'est-ce pas ?

Anne Verstraeten 4
Anne Verstraeten 4

Une femme très, très forte ...

Quand avez-vous commencé à travailler ensemble ?

Anne : Jo a fondé une petite entreprise de transport, Van Moer & Co, en 1990. J'ai travaillé dans une des nations portuaires dès l'âge de 18 ans. 3 ans plus tard, j'ai rejoint Jo pour remplacer une employée qui partait en congé de maternité, et je suis restée.....
Jo :
Nous avons travaillé dur à l'époque. Je conduisais le camion, Anne s'occupait du planning.

Comment cela s'est-il passé ?

Jo : Des querelles que nous avons faites, des querelles ! Ouf... J'étais - je dois le dire - un "taureau". Je m'énervais vite.
Anne :
Crier et fulminer, ça arrivait parfois 😊.
Jo :
Anne m'envoyait parfois dans ma camionnette vers des destinations très différentes, littéralement. J'appelais alors d'une cabine téléphonique - il n'y avait pas encore de téléphones portables - pour demander où je devais aller et elle m'envoyait à l'autre bout du pays. C'est seulement à 10 cm sur la carte, me disait-elle...
Anne :
(imperturbable) Nous tracions encore tout sur des cartes physiques. Parfois, cela ne fonctionnait pas et Jo se retrouvait avec le sac sur les bras. (Rires)
Jo :
Anne était une vraie fainéante. Elle téléphonait souvent à des clients allemands sans savoir parler allemand. Je n'aurais pas osé. Anne n'avait peur de rien. Elle avait du cran, travaillait jour et nuit avec le téléphone à côté de son lit. Une femme forte.

Vous vous amusez ?

Jo : Certainement, mais une époque totalement différente. Tout était possible. Nous nous en tirions avec beaucoup de choses. Et c'était parfois nécessaire. (Rires)

Et puis Jens et Brent sont arrivés l'un après l'autre. Comment concilier l'arrivée de deux enfants en bas âge et le développement d'une entreprise ?

Anne : À quoi cela ressemblait-il ? L'accouchement, quatre jours de clinique et le cinquième jour, je reprenais le travail.
Jo :
C'est vraiment comme ça que ça s'est passé. Et attention, vous avez travaillé jusqu'à l'accouchement... ce n'est pas ordinaire, Anne.
Brent :
Notre mère commençait à travailler à 6 heures du matin tous les jours. Elle nous réveillait, nous préparait à manger et nous allions au bureau en pyjama. Elle nous déposait ensuite à l'école, Moeke venait nous chercher et nous déposait ensuite au football. Vake est venu nous chercher à nouveau. Et le soir, à 20 heures, notre mère venait à son tour nous chercher chez Moeke et Vake. Tout un arrangement.
Anne :
Et Moeke signait leur journal ...
Brent :
... et nos études sur les punitions. Pour nous, c'était l'idéal 😊.

Anne Verstraeten 1
Anne Verstraeten 1

"Le travail acharné est toujours récompensé"

Un peu plus tard, en 1997, vous devez faire face à l'incendie d'une usine. Votre maison est également la proie des flammes. Vous vous dites alors... finito ?

Anne : Ce fut un choc, mais nous n'avons pas pour autant jeté l'éponge. Nous ne pouvions pas non plus. Jens avait huit mois et j'étais enceinte de Brent. Nous devions gagner notre vie 😊. Nous avons donc acheté une caravane et nous avons continué.
Jo :
Nous avons vécu avec deux nouveau-nés dans cette petite caravane pendant un an et demi, avec un conteneur de bureau à côté avec la machine à laver et le sèche-linge.
Jens :
Je ne me souviens pas de grand-chose à ce sujet. Je me souviens que nous vivions au-dessus du bureau. Notre salon est devenu plus tard la salle de réunion.

Ne jamais se demander ce que l'on fait ici.

Anne : Nous n'avions pas le choix, n'est-ce pas ? Nous l'avons fait, c'est tout.
Jo :
Notre travail était là. Pour nous, c'était la seule solution.
Anne :
Nous prenions de longues douches dans les douches des chauffeurs.
Jens :
Nous nous promenions souvent dans les bureaux, les fesses nues, pendant que notre mère s'occupait du planning.

Jens et Brent, votre mère ne vous a jamais manqué ?

Brent : Non, pas vraiment. Elle a toujours été là pour nous. Même si nous ne la voyions pas toujours. Elle était là pour nous. Elle ne pouvait pas et ne peut pas non plus dire "non". Elle a toujours fait tout ce qu'elle pouvait.... Et plus encore.
Jo :
Rien n'était trop. Entre-temps, elle a aussi organisé des événements professionnels et fait le ménage après la fête, quand tout le monde est rentré chez soi. 7 fois sur 7, elle était sur pied.
Brent :
Nous n'avons jamais regardé une série télévisée avec notre mère ou quoi que ce soit de ce genre lol. Quand je le dis à mes amis, ils ne me croient pas. 
Brent :
Ensuite, lorsque nous nous asseyions devant la télévision le soir, elle se réfugiait derrière l'ordinateur pour le traitement des salaires ou autre. Même le samedi et le dimanche, elle ne s'asseyait pas encore.... Et ne se plaignait jamais lol.
Anne :
J'ai cette motivation en moi, c'est vrai.
Brent :
Le travail acharné est toujours récompensé, nous disait-elle toujours à la petite cuillère. Et c'est vrai. Nous récoltons encore aujourd'hui les fruits de cette mentalité.

Anne Verstraeten 2
Anne Verstraeten 2

Et comment s'est déroulée votre enfance ?

Jens : Nous avons grandi de manière très indépendante. Très tôt, nous sommes allés à l'école à vélo et nous devions faire nos plans rapidement.
Brent :
Toute notre famille était dans le même bateau. Nous avons grandi de cette manière. Tous nos oncles et tantes sont comme ça, tous des entrepreneurs, tous des travailleurs acharnés.
Jens :
Nous vivions avec nos cousins dans la même rue. Nous étions aussi ensemble au KLJ. Dans ces greniers à foin lol (tout le monde éclate)
Brent :
Nous avons grandi dans une zone industrielle ! (rires)
Anne :
Oui, toute la famille vivait en effet à proximité les uns des autres.
Jo :
Dès l'âge de 4 ou 5 ans, ils se déplaçaient en camion.
Brent :
En fait, nous aimions bien cela.
Jo :
En fait, c'est exactement comme cela que j'ai grandi. Et comment mon père a grandi. C'était peut-être encore plus punitif. Il avait 10 ans lorsqu'il était le fils d'un fermier qui travaillait avec un cheval et une charrue jusque tard dans la nuit. 10 ans, hein ?
Brent :
Un jour, notre mère nous a inscrits à un camp d'été. Nous pensions que c'était l'enfer. C'était vraiment contre notre volonté. Tous nos camarades s'en réjouissaient, mais nous préférions suivre le camion. Pour le reste, la vie se déroulait à "den hof".
Jens :
Nous travaillions aussi souvent pour notre oncle. Notre père lui a dit de ne pas nous payer (Jo rit). Nous n'aimions pas beaucoup cela, mais notre père voulait qu'il en soit ainsi.
Jo :
Je suis une personne émotive, mais je peux aussi être très stricte. Je tiens cela de mon père.
Brent :
C'est vraiment le cas. Nous savions très vite à quelle heure il était en colère. Nous nous taisions alors 😊.
Jens :
Notre père pouvait être acrimonieux. Il n'avait aucune compassion pour nous.

Le travail acharné est-il vraiment inscrit dans les gènes ?

Jens : C'est en partie vrai, mais ce n'est pas comparable aujourd'hui à ce que mes parents ont fait. C'était extrême.
Jo :
C'est ce qu'il dit maintenant, mais il commence aussi tous les jours à 5 heures, vous savez.

Travailler dur, mais aussi prendre des risques ?

Anne : Oui, Jo est un véritable entrepreneur. Quand il y avait des problèmes, il cherchait tout de suite des solutions et il était très audacieux. Parfois trop...
Jo :
Je suis allé chez un concessionnaire de camions pour acheter une camionnette. Anne a alors freiné des quatre fers. "Non Jo, tu n'en achèteras pas. Et puis j'en ai acheté 4 (rires). Mais au lieu d'être en colère (enfin, pendant un certain temps au début), elle s'est démenée pour faire gonfler ces camionnettes. Notre Anneke a toujours eu cela. Peu importe ce que je proposais. Elle me suivait et faisait tout pour que ça marche.
Anne :
Une fois, Jo a acheté une vingtaine de camions à la suite d'une faillite. Le lendemain, le parking était plein de chauffeurs et il n'y avait pas de travail pour eux (rires). Il pouvait être très impulsif. Beaucoup de mains moites cependant....
Jo :
Nous avons tout accepté. À un moment donné, nous avons travaillé pour des Géorgiens qui importaient toutes sortes de bibelots destinés à la fameuse Falconplein d'Anvers... C'était tout nouveau pour nous, mais heureusement, tout s'est bien passé.

Anne Verstraeten 3
Anne Verstraeten 3

Retour à zéro ...

Comme en 2008 ?

Jo : Certainement, une crise profonde nous a frappés et nous a presque obligés à vendre notre entreprise.
Anne :
Cela a mal tourné et on nous a dit "préparez-vous au pire".
Jo :
Nous avons dû choisir de vendre ou de mettre nos sous privés jusqu'au dernier franc. Beaucoup de couples auraient jeté l'éponge, mais pas nous, Anneke. Elle allait toujours de l'avant. Nous avons alors réinvesti tout ce que nous avions économisé pendant 18 ans, puis tout, dans cette entreprise.
Anne :
Nous avons même vendu notre maison et sommes repartis de zéro.

Jens et Brent, comment avez-vous vécu cela ?

Jens : Tout simplement...
Brent :
Je n'ai réalisé ce que mes parents avaient fait qu'une fois, lorsque je suis allé chez un ami. On s'aperçoit alors que les choses sont très différentes chez quelqu'un d'autre. Par exemple, tout le monde s'attend les uns les autres jusqu'à ce que tout le monde soit à la maison pour manger. J'ai trouvé ça spécial 😊. Chez nous, on mangeait en rentrant à la maison. C'est comme ça qu'on a grandi. Vous réalisez alors... que c'est peut-être spécial juste avec nous (rires).

Où en serait Van Moer Logistics aujourd'hui sans Anne ?

Jo : C'est la question la plus facile. Elle n'aurait PAS existé. Ou du moins pas sous sa forme actuelle. Anne m'a toujours soutenu à 100 %. Mettez quelqu'un d'autre à côté de moi et il vous dira au bout de deux semaines : "Quel genre de personne êtes-vous ?" Hahahahahahaha.
Brent :
C'est vrai, c'est un gène facile.
Jens :
Notre père est têtu. Notre mère est en fait la seule à pouvoir le gérer 😊.
Jens
: Il ne faut pas non plus sous-estimer le rôle de notre mère, en tant que femme dans le secteur des transports.... Certainement pas dans les premières années. Notre mère imposait le respect aux chauffeurs. Elle les faisait travailler dur, mais elle le pouvait, car ils voyaient qu'elle faisait de même. Par conséquent, elle pouvait parfois leur donner des coups de pied. C'était accepté de sa part.

Quel a été le secret de votre réussite ?

Jo : La persévérance. L'eau est montée jusqu'à nos lèvres trois ou quatre fois, voire plus. Et puis persévérer, ne pas abandonner. Même quand tout le monde disait que ça n'allait pas marcher, on s'est entêté. Il faut alors être bien entouré. Une fois, je me suis assise en pleurant comme un petit enfant devant un conteneur. Fatiguée, assise, cassée... Mais il y avait toujours Anne pour m'encourager, ou Steven Pauwels, mon bras droit, qui me disait : "Allez Jo, tout va bien se passer, continue."
Anne :
Être là les uns pour les autres, c'est quelque chose qui vit dans notre famille, mais aussi dans notre entreprise.

Anne Verstraeten 9
Anne Verstraeten 9

Équipe complémentaire

Jo : Je pense que c'est tout. Nous sommes deux personnes exceptionnellement motivées et dotées d'un fort caractère.
Anne :
Si l'un des deux ne l'avait pas, cela n'aurait pas fonctionné. Et oui... je suis plus forte que toi lol (Anne regarde Jo avec insistance, Jo, Jens et Brent éclatent de rire).
Jens :
C'est vrai !
Jo :
Tu sais, nous avons toujours travaillé séparément. Si nous nous étions assis tous les jours au même bureau, cela n'aurait pas été possible. En fait, nos rôles ont toujours été bien définis.
Anne :
Jo est plus l'homme de la vision. Je suis plus pratique et j'essaie d'aider Jo autant que possible dans cette vision. Nous sommes très complémentaires. Heureusement, parce que deux décideurs têtus l'un à côté de l'autre, cela ne fonctionne pas. Nous formons une équipe solide.
Jo :
C'est pourquoi, lorsque l'on parle de notre entreprise, c'est souvent moi qui occupe le devant de la scène. Mais le rôle d'Anne est au moins aussi important. Je tiens à le souligner ici.
Anne :
Je ne suis pas un sauteur de table.
Jens :
C'est vrai. Une interview comme celle-ci, c'est ce qu'elle attend !
Jo :
Je suis naturellement comme ça, mais je le fais pour notre entreprise. Je sais qu'il est important de montrer son visage. J'ai dû l'apprendre par essais et erreurs. Je suis un livre ouvert et parfois cela se retourne contre vous.
Brent :
Il aime parler, mais en même temps il est très honnête. Parfois trop.

Prenez-vous toujours des décisions comme vous le faisiez auparavant ?

Jo : Non, plus maintenant. Nous avions l'habitude de "sauter" plus souvent. Aujourd'hui, c'est beaucoup plus raisonné. Avec Ackermans & van Haaren (société d'investissement) à bord, tout suit davantage les procédures. C'est une bonne chose.
Anne :
Mais nous continuons à faire des choses punitives.
Jo :
C'est vrai. Lorsque nous faisons une reprise, nous justifions toujours très bien nos plans en concertation avec Ackermans. Il y a beaucoup de concertation en amont, mais dès que nous avons le feu vert, nous mettons tout en œuvre pour que ce soit un succès et que la transition se passe le mieux possible. Cela me donne toujours beaucoup de satisfaction.
Anne :
Il s'agit de transférer notre culture. Une fois que c'est réussi, c'est parti.
Jo :
Ce n'est pas facile, mais nos collaborateurs sont tout aussi motivés que nous pour réussir. Ils ont le même enthousiasme. Quel est le secret ? Je pense que nous pouvons transmettre notre enthousiasme à nos collaborateurs.
Anne :
Et que nous soyons également très reconnaissants de ce qu'ils font chaque jour.

Anne Verstraeten 10
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Jens et Brent, vous avez choisi des voies différentes pour le moment. Jens, en tant qu'entrepreneur dans sa propre entreprise (Location de remorques) et Brent en tant qu'athlète de haut niveau dans le cyclisme (Lotto-Dstny). Avez-vous l'ambition de faire partie un jour de Van Moer Logistics ?

Jens : Non. J'ai ma propre entreprise et les choses vont très vite. Nous nous développons rapidement, il y a beaucoup de travail et c'est très agréable.

Le faites-vous avec la même motivation que vos parents ?

Jens : Oui, mais c'est quand même différent, je le dis franchement. Je n'y arriverais pas non plus, à travailler avec autant de personnes. Dans la location, ce n'est pas nécessaire et c'est très bien. Cela reste gérable, mais avec mes parents ... Cette échelle n'est pas mon truc de toute façon.
Jo :
Il travaille dur pour son propre projet et je suis heureux pour lui qu'il réussisse si bien.

Et toi, Brent ?

Brent : Pour l'instant, je me concentre évidemment sur le cyclisme. C'est la seule chose qui existe pour moi en ce moment. Mais je dois admettre que j'ai toujours rêvé de travailler un jour chez Van Moer Logistics et de poursuivre l'œuvre de mes parents. Après ma carrière de cycliste, j'ai l'intention de m'y mettre avec autant d'ardeur. Je veux accomplir des choses dans ma vie. Dans le cyclisme, mais certainement aussi après. C'est une question de passion, d'envie de faire quelque chose. Les gens me disent aussi parfois, à propos de ma carrière cycliste : "Comment fais-tu pour souffrir autant, pour monter sur ton vélo tous les jours et pour parcourir tous ces kilomètres ? C'est ce que j'aime faire, lol. Notre Jens a également trouvé son compte dans son entreprise et avec ses chevaux (Jens est également un éleveur de chevaux prospère).

Anne Verstraeten 5
Anne Verstraeten 5

De grandes chaussures à remplir

Fier de ce que vos parents ont accompli ?

Jens : Qu'en pensez-vous ? Je suis très fier. Ce qu'ils ont accompli est très spécial. D'autres enfants d'entrepreneurs pourraient encore dire : "Je veux faire mieux que mes parents". Dans notre cas, c'est impossible. Ce sont de grandes chaussures à remplir.
Jo :
Il n'est en effet plus possible de faire la même chose à partir de zéro. Mais c'est surtout dû au fait que nous vivons à une autre époque. Mais faire en sorte que Van Moer Logistics connaisse encore plus de succès est certainement possible.
Brent :
En effet, marcher dans ces chaussures et gravir des montagnes est toujours possible 😊.

Et plus précisément sur votre maman ?

Brent : Chapeau pour ce qu'elle a fait pour nous toute sa vie.
Jens :
Tout ce qu'elle a fait.
Anne :
Nos maris ont un jour fait un beau texte pour nous qu'ils ont récité lors d'une fête, il y a 14 ans.
Brent :
Je connais encore ce texte par cœur ! Je connais encore ce texte par cœur !
Jo & Anne :
Quoi ? Vous n'êtes pas capable de le faire ?

Brent surprend tout le monde et commence : Chers papa et maman, regardez-nous ici. Nous sommes encore si jeunes et inexpérimentés, mais je veux vous expliquer quelque chose. Lorsque le travail est terminé, nous sommes libres, mais pour nous, les mamans, nous pouvons toujours ajouter une heure de plus. Quand je suis malade, tu es à côté de notre lit... euh....

Jo : C'est fou ! Que tu te souviennes de ça... Je m'en souviens encore. Et puis on a soufflé !
Jens :
Oui, même s'ils étaient très stricts avec nous, nous avons toujours été une famille émotionnelle et chaleureuse. Et notre mère était et est toujours une très bonne mère.

Une femme forte? 

Jens : Nous nous disons parfois l'un à l'autre. Nous n'avons pas encore trouvé de femme comme notre mère.
Jo (rires) :
Il cherche encore !
Jens :
Cela n'existe plus. Ils n'en font plus.
Brent :
C'est certain.

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